Le self-management passe par l’excellence managériale

Bernard Marie Chiquet
2 min readOct 6, 2021

La mise en place d’un pouvoir constitutionnel est une des clés pour aider les managers à se concentrer sur la création de valeurs et la création de leaders.

Photo by Afif Kusuma on Unsplash

C’est en accompagnant et en observant pendant plus d’une décennie des dizaines d’entreprises (en France et dans le monde) ayant mis en place un management constitutionnel comme l’holacratie que les travaux de recherche entrepris par l’institut iGi ont mis à jour le concept d’excellence managériale. Ces travaux ont permis de révéler la difficulté dans laquelle se trouvent beaucoup de dirigeants et de managers égarés entre le management d’avant et ce nouveau management constitutionnel.

Sans surprise, il en va de même pour leurs collaborateurs qui, sans repères, se retrouvent parfois en souffrance ou convaincus qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, quand ils ne restent pas figés sur leur fonctionnement d’origine. Nos travaux nous ont également permis de comprendre la nécessité d’accompagner tous les collaborateurs dans leur changement d’identité en leaders de leurs activités (souvent appelés rôles), et de s’assurer de leur bonne appropriation des nouveaux concepts clés tels que la création de valeurs, la raison d’être, la relation client-fournisseur, ou encore la tension dynamique. Et cela ne se fait pas tout seul…

Vers un management augmenté

Les recherches sur l’excellence managériale nous ont ainsi mené à la conclusion suivante : il est nécessaire de donner vie à une nouvelle forme de management, un management augmenté. Cela commence toujours par l’accompagnement de chacun vers sa nouvelle identité. Et c’est cette nouvelle identité, le changement de posture requis et l’acquisition de nouvelles compétences que nous avons appelé « excellence managériale ».

Ainsi chez Zappos où les managers, souvent rodés à l’autonomie et à la prise de décision, se sont rapidement accommodés à la nouvelle organisation, sans trop prendre conscience du fossé qui menaçait de se creuser entre eux et les collaborateurs. Cet optimisme initial a rapidement été rattrapé par la réalité. Leur constat : on ne peut laisser les équipes se débrouiller seules pour prendre en main le leadership sur leurs rôles pendant les premières années qui suivent l’adoption d’un pouvoir constitutionnel. C’est de cette réalité que Tony Hsieh, fondateur de Zappos et dirigeant visionnaire, a finalement pris conscience.

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Bernard Marie Chiquet

Fondateur de l’institut iGi, créateur du management constitutionnel, auteur, professeur, Master Coach en Holacracy igipartners.com managementconstitutionnel.com